1. |
chronos
02:25
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C’est chronométré, c’est millimétrique, c’est le mausolée de tout ce que j’effrite
C’est homologué certifié anti-flic, refus d’obtempérer, c’est tout ce qu’il mérite
Qu’il veule nous tempéré, c’est tout ce qui m’irrite Un ciel mordoré, un ciel électrique
Que viennent traverser des drones éclectiques, les images déversées nous rendent amnésique
J’en vois à l’excès qui viennent d’Amérique, à tes risques et péril dans les narcotiques
Prend garde à l’exil dans un monde onirique, quand je marche dans la ville, je n’vois rien d’lyrique
Que des corps malhabiles qui cherchent un peu d’fric, un décor trop hostile, pas du tout pacifique
La prison ou l’asile, du béton et des briques, un confort trop futile aux dépens de l’Afrique...
Regarde ta chair, qui se décompose, partout tu t’perds, tu cherches une osmose
Tu t’donnes des airs, en prenant des poses, mais y a rien qu’tu gères, tu subis les choses
Bienvenue dans ma guerre, mes lubies sont pas roses, le rap le punk de naguère ont trahi leurs causes
T’étonnes pas qu’j’sois le vers, qui lèche leurs nécroses, que cette bouffe amère, me file des névroses
Me rend sanguinaire, réjoui d’leurs ecchymoses, guerre de classe binaire contre ceux qui imposent
Une pluie qui ronge la terre, partout se dépose, et leurs mercenaires tirent sur les pauvres
Groupe affinitaire, horizontalité, contre la misère, la solidarité!
Diy on peut l’faire, sans aucune autorité, diy on peut l’faire sans y être autorisé!
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2. |
leurs démons
04:11
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[Voilà c’que tu dois vénérer, dors, achète, obéis, marie toi et fais des enfants, reste endormi, ne conteste pas les ordres, regarde et suit la mode, dors huit heures par nuit, amuse toi, non à la libre pensée, c’est tellement plus agréable de vivre sans souci vous n’trouvez pas ?]
1312
Les démons dansent tout seul, tes démons dansent tout seul,
Mes démons dansent tout seul, nos démons dansent tout seul
Les démons dansent tout seul, tes démons dansent tout seul,
Mes démons dansent tout seul, nos démons dansent tout seul
Les démons dansent tout seul, te murmurent des conseils
Je n’me sens jamais seul, du réveil au sommeil
Des démons m’engueulent, veulent que j’cherche de l’oseille
Des démons m’en veulent, ils m’le disent à l’oreille
Conseil, sommeil, oseille, oreille
Passé du temps avec mes rhey, avant qu’les deuils nous rattrapent
Avant l’naufrage sur les écueils, je veux qu’on cueille de nouvelle grappe
Et qu’on remplisse de nouvelles feuilles, comment m’calmer avec la frappe
Arrêter j’y arrive ap, parrainé par le chaos
Les rimes s’perdent comme des bastos, en direct d’un cul d’bas d’fosse
J’viens rapper ma vie d’cassoc’, des classes sociales belligérantes
Qu’on des vies bien différentes, j’cass-dédi les dilettantes
Pour qui la vie est si méchante…
Les démons dansent tout seul, te murmurent des conseils
Je n’me sens jamais seul, du réveil au sommeil
Des démons m’engueulent, veulent que j’cherche de l’oseille
Des démons m’en veulent, ils m’le disent à l’oreille
Peut-être qu’avant je t’aurais dit, mon dieu que la montagne est belle
Mais mes yeux ne voient, ni enfer ni paradis, juste une montagne de poubelles
Et des humains qui s’tuent pour elle, à coup d’surin et à coup d’pelle,
Un p’tit butin dans une coupelle, quand des rupins ont des gratte-ciel
L’état lâche une giclée d’gazeuse, sur ta face c’est son sale sperme
Stérile qui t’creuse, les cils, les yeuz’, descendant de gueux et d’gueuses
On baigne dans l’sang de nos aïeux, tu attends que s’ouvre les cieux
Mais Satan t’ouvre les yeux, tu entends la voix de dieu
Mais ça t’rend très orgueilleux, à cent à l’heure comme Chev Chelios
Ils m’ont greffé un nouveau cœur, avec Eros et Thanatos
Qui le dévore avec rancœur, chante en cœur qu’l’amour est mort
Quand tu ranimes le tien, croquez dans cette pomme en or
Si vous pensez qu’vous êtes un saint, caché la guerre faites des efforts
Tôt ou tard, ça pétera bien, mes démons se croivent tous fort,
Mais j’les tiens dans des liens, qu’ils rongent avec soin
1 3 1 2
Les démons dansent tout seul, te murmurent des conseils
Je n’me sens jamais seul, du réveil au sommeil
Des démons m’engueulent, veulent que j’cherche de l’oseille
Des démons m’en veulent, ils m’le disent à l’oreille
[dors, regarde la télé, dors huit heures par nuit, amuse toi le jour, voilà c’que tu dois vénérer, achète, obéis, marie toi et fais des enfants, on est plus productif, on n’sert plus à rien, c’est fini on n’a plus besoin de personne, tout est automatique, c’est quoi notre rôle ? on est tous des consommateurs, c’est bon, c’est bon, dépense un max, tu s’ras un bon citoyen, mais si tu dépense pas grand chef, t’es quoi, hein t’es quoi ? un malade mental !]
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3. |
lapin
03:22
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[ils m'ont fait moins de mal qu'ils n'en font aux...lapins!ils m'ont fait moins de mal qu'ils n'en font aux...lapins! ]
J'veux un câlin
J'veux un câlin
J'veux un câlin
Fais un câlin au ptit lapin, qui finira dans le gratin
Tu veux des draps doux en satin
T'es prêt à tous, tous les turbins
Mais tes quage-bra sentent le sapin,
Pour la smala en sous-marin, qui dans l'te-squa attend l'matin
Leur ouvrez pas, jetez l'parpaing, les laissez dehors, ça mange pas d'pain...
Quand je dis porc, je pense humain, et à mon sort, si j'dis putain..
J'veux faire sauter le sacristain... du vatican tout l'saint frusquin..
Mort aux tyrans et vive les joints
A la mi-temps j'compterai les points, quand vont s'ger-ven tous les lapins.
Lapins lapins lapins lapins
J'fais un bisou au lapinou qui finira dans ton bidou
Ouais-ai
Des ptits bilous volent des bijoux ou des bignoux, même des biclous
Partent en rando comme JohnRambo un grand, couteau dans l'sac à dos, pour faire la peau au comico, au comico
De ton tarin à ton cerveau, elle fait grincer tes dominos, tes dominos
Des dominants, des dominé-e-s, , faut qu'ça gé-chan, la bonne idée
Ouais des grands soirs, des ptits matins, à l'infini qu'ce soit sans fin....
Toi t'as l'parfum, nous la pratique, t'as l'magasin, on a des briques, ton baratin, on le critique, fais bien l'radin, amasse ton fric.
Moi...dans mon chapeau j'cache des lapereaux, et au bédo je suis accro
Dans vos châteaux faites-nous quer-cro
Et en cadeau j'veux d'la gue-dro, des PDG qu'on pend par l'coup
Trop répéter nonc'estpasnous
Tout est taré, je n'suis pas fou
J'aimerais m'barrer mais c'est partout
Bâtir les ruines de leurs palais, sous une bruine de lacrymos
Fuir de Saline jusqu'à Calais, traités comme des animaux
Sale merdeux patriarcal, jte coupe la queue au massicot
Y'a du cadavre dans ton casse-dalle, des OGM dans mon miso
...mais c'est pas grave mais c'est normal
...tant pis si on fait pas d'vieux os !
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4. |
interlude1
03:47
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Les images que vous voyez sont inédites. Vous ne les avez certainement jamais vues. Il s'agit de camps. Des camps appelés...camps de rétention. Ils ont été construits pour parquer les étrangers en voie d'expulsion. Regardez ces images, elles ont été prises en 1988. Nice, Lyon. Regardez le mirador, il rappelle bien des choses.
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5. |
la grande vie
04:43
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[Une petite vie, des petites économies, une petite retraite, et puis une petite tombe]
Ouais ouais
[Vos règles commencent à m'ennuyer sérieusement]
Une petite vie, des p'tites économies, pour une petite tombe...
Une petite vie, des p'tites économies, pour une petite tombe...
Et des vautours, qui tournent autour
T'attends ton tour, mais chaque jour, est une lutte pour le suivant, une sorte de chute vers le néant
et tes yeux scrutent le futur sans, qu'aucun but n'apparaissent clairement..
De la paresse des errements...
Des serpents, ouais des sergents, qui abusent de leur pouvoir
Mais c'est l'pouvoir qu'est abusé
C'est l'pouvoir d'abuser, d'accuser les moins rusés.
Ni égaux ni ex aequo, mais embarqués dans l'même bâteau, entassés dans l'même paquebot...
Ceux bétons au fond de l'eau, n'auront pas tous leur ex voto...
Une petite vie, des p'tites économies,
pour une petite tombe...
...et puis quoi encore...
Donne-moi ta grande vie, ton fric en folie,
que j'en fasse des confettis....
...pour arroser toute cette zèrmi...
L'esthétique de notre colère n'est que l'reflet d'vos oppressions
Ils nous disent qu'ils nous tolèrent, c'est pour nous mettre un coup d'pression
Et ils disent, merci qui, merci les harkis et l'missel
Ta tête c'est leur colonie, grâce à jacquie et michel.
Du minitel, à internet, tu sais plus trop c'que c'est l'réel, c'est ta série, ou c'est ta vie, qui est devenue plus belle ?
T'es prévenu-e que j'applaudis, quand un détenu se fait la belle, et qu'c'est l'pouvoir qui est maudit, donc aussi l'chef des rebelles.
L'esthétique de notre colère n'est que l'reflet d'vos oppressions
Une angoisse noire en mutation
La poisse l'espoir et la passion
Des instants suspendus, ou l'temps n'est plus qu'une étendue.
Ton album personne l'achète, mais tu t'es quand même vendu.
J'fais l'miens avec le cœur la tête, auditeur-e le ressens-tu ?
Aux dealers j'prends trop d'barrettes ,c'est à ptit feu que je me tue
Et si j'ai bu trop de canettes, c'était pour embellir la rue, ou bien rien qu'une cachette, pour ne plus voir leurs abus.
Une petite vie, des p'tites économies,
pour une petite tombe...
Donne-moi ta grande vie, ton fric en folie,
que j'en fasse des confettis....
Une petite vie, des p'tites économies,
pour une petite tombe...
…Eh t'sais quoi sale porc.. ?
….Garde-la ta grande vie...
Ils veulent abolir les classes mais conserver leurs privilèges
T'sais pour endormir les masses ils ont pas b'soin de sortilèges, ni d'joints d'herbe ni d'fix d'héro, juste à flatter tous vos ego, vous raconter qu'vous êtes égaux, en concurrence pour les euros...
Tout travail mérite salaire,
Y'en a qu'héritent, et sans rien faire.
Quand des grand-mères au taf galèrent, depuis leur adolescence
Comment l'infini peut-il avoir une arborescence
Aujourd'hui chaque forme de vie, a un prix à ma connaissance.
J'suis en vie mais j'ai envie... de vous dire qu'elles m'ennuient...
Vos règles à chier vos interdits...
Pense aux papiers qu'ça a salis
Ils tendent des pièges pour qu'tu salives, qu'tu fasses du pez qu'ils vont t'ravir.
Et ils assiègent tous ceux qui vivent, contre ce monde qu'est à vomir, fait d'histoires à dormir debout, comme un cheval qu'est prêt à tout
Chaque fin de mois joindre les deux bouts,
quand des picsous prennent des bain de sous.
On a l'même juge pas l'même baveux, pour faire c'qu'on veut on fait c'qu'on peut
Je veux changer les règles du jeu, à l'élysée planter de la beuh.
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6. |
béton bitume
04:01
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[cette vie là j'en veux plus, c'est terminé ah bah c'est bien alors vis ta vie]
Du béton, du bitume ; Du goudron, et des plumes
Du béton, du bitume ; Du goudron, et des plumes
Du pilon que je fume ; Et le son des tribunes
Du pilon que je fume ; Des pigeons que tu plumes
Du béton, du bitume ; Du goudron et des plumes
Un grand couteau entr' les chicos
Viens dire bonjour à l'asticot
J'ai la mémoire sale et froide
Comme les sous-sols d'un comico
C'qui déboussole c'est leurs mythos,
J'me console contre ton clito,
J'connais rien de plus michto
Pour oublier toutes leurs polices et leurs coups de vices dans les coulisses;
Ici c'est Ripas, un mendiant tous les dix pas
Si tu kiffes pas partage ton fric repas
Jte dis qu'ça, y a trop de diksas et de fric sale De diktas et de nifca qui s'calent dans des abdomens suants
Clair de lune le sang d'mes ennemis rend le dolmen gluant
Ramène tes homens puants,
Bistouri j'leur coupe le zizi
J'en fais des femens mutants-
Du temps voilà ce qu'il me manque
ce qu'il me manque donc de l'argent,
à la banque
Du béton, du bitume ; Du goudron, et des plumes
Du pilon que je fume ; Et le son des tribunes
Des missions pour la thune ; Des scissions, des lacunes
Démission, on t'accule ; Des visions que rien n'annule
J'fais diversion j'suis super con depuis qu'j'hiberne en toutes saisons
Ma bonne dame y a plus de raison
Que d'la bonne came dans mes pilons
Dis-donc fiston, t'as pas de piston
Dis que ton dicton c'est le pognon qui dicte tes contradictions
J'me pique pas, mais j'ai des addictions Attraction terrestre
Traite moi de chien, j'viens manger tes restes Ta charogne de sale cogne
Babylone
Sous l'vernis de leurs sourires, j'ai bien vu des bêtes ignobles
Pour chaque deniers qu'ils te soutirent,
t'as sué dans un vignoble
Partir en martyre,
s'immoler à une idole
Bâtis ton empire,
qu'il s'effondre et qu'on rigole
Je m'isole dans une histoire,
un gros spliff et un roman fleuve noir m'endormant, près de vous
ronronnantes.
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7. |
interludeux
02:47
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Ma parole n’est-elle pas comme un feu, et comme un marteau qui brise le roc ?
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8. |
barbour
03:23
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J’ai mon couto dans la barbour, et du bédo dans la barbour
C’que j’viens d’lévo dans un carrefour, est dans le dos de ma barbour
L’ami l’habit fait pas le moine, charivari wé mort aux douanes
Oi oi poto, j’suis camouflé, veste de chasse, yeux de drogué
On s’voyait mort avant trente ans, tu prévoyais d’faire des mouflets
Des tunes, des tunes,en attendant qu’tout soit commun
Le luxe, la lune,ouh là on la décrocherait bien
Coco héro, et shit afghan
Poto manteau, doublure tartan
Tête à toto, tête de dalvan
J’ai mon couto dans la barbour, et du bédo dans la barbour
C’que j’viens d’lévo dans un carrefour, est dans le dos de ma barbour
Un grand couto dans la barbour, et du bédo dans la barbour
C'que j'viens d'lévo dans un carrefour, est dans le dos de ma barbour
Caricature ais je de l’humour ? lis la brochure sur infokiosk !
Seul les rg m’écoutent chaque jour, et doivent se dire c’est v’là le gosse
Gucci prada, wé j’te les laisse
Barbour perry, gazelle ellesse
Wé crs égal ss, et j’fume des clopes qui les engraissent
Wé c’est pour les traine savate, accro au chanvre
Que les bourges gardent leur cravate, pour aller s’pendre
C’est du rap hors-jeu, qui dit mort aux bleus
Déjà tout morveux, criait vive le feu
Face à Babel et Babylone, tous ces soc’dem
C’est des babybel, fais les rouges
Mais c’est blanc comme neige, ça se bouge
Que pour privilège, j’vois bien l’douze
Et j’m’en protège, mal regardé
Par le SO armé, dans le cortège
J’ai mon couto dans la barbour, et du bédo dans la barbour
C’que j’viens d’lévo dans un carrefour, est dans le dos de ma barbour
Un grand couto dans la barbour, et du bédo dans la barbour
C'que j'viens d'lévo dans un carrefour, est dans le dos de ma barbour
Caricature ais je de l’humour ? lis la brochure sur infokiosk !
Seul les rg m’écoutent chaque jour, et doivent se dire c’est v’là le gosse
Si c'est l'préfet qu'a dis l'parcours, on pourrait faire un p'tit détour
Faut bien qu'les schmitts parfois ils courent, qu'les vitriers ils gagnent leurs sous
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9. |
pleine lune
02:26
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Bienvenue dans ma messe noire, mon sabbat mon défouloir
j’ai bien lu dans un grimoire, des formules anti-pouvoir
2 racines de mandragore, de la boue devenue or
qui leur a jeté ce sort, qui les transforma en porc ?
Encore une fois faut mettre à bas, toutes les idoles, même le ble-dia
Trace des symboles du bout des doigts, trempé dans le sang d’un roi
Ni Baphomet, ni Mahomet, ni Nazareth ne sont mes maitres, encore moins ceux qui parle pour eux
Ils ont tous une tête de traitre ! j’me méfie de leur magie, il la pratique comme les nazis
C’est de l’hypnose dont il s’agit, j’brûle ma prose à la bougie, une poupée à ton effigie
J’vais pas t’louper j’trace un sigil, avec ton nom derrière ci-git
7 vies comme un chat, cette vie, me va pas
Pleine lune je hurle, j’aboie, brûle toute sa tune sous un bourgeois
Quand ces curés brandissent leurs croix, j’vois des bûchers à chaque fois
Qu’on les détruise eux et leurs lois, wé abracadabra
Un feu follet guida mes pas, d’une clairière à un cimetière
J’y ai vu Crowley s’piquer les bras, et arrêter la terre entière
Si y a que toi qui vois l’fantôme, c’est qui t’en veux ou qu’t’hallucine
Droit dans les yeux ils disent aux mômes, que leurs avenirs c’est l’usine
Les bourgeois font même l’aumône à celles et ceux qu’ils exterminent
J’les attends plus, j’dessine des signes, vilain canard deviendra cygne
J’suis qu’un nanar, j’suis mort dans l’film, face aux cravates et aux insignes
Chevauche le balai jusqu’à l’orgasme, le seul objet qu’ils m’laissent que veux-tu qu’je fasse ?
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10. |
interlude3
02:07
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Surtout n'oublie pas, - quoi?- s'ils pensent que tu glandes c'est foutu ! Ils passeront un coup de fil au chômdu et ils leur diront : celui-là, c'est un glandeur ! Résultat tu recevras plus ton chèque. Et si tu te la joues trop zélé, ils te le donnent leur putain de job ! C'est ça le hic ! C'est ça le hic ! Ils te le donnent leur putain de job. Cauchemar, cauchemar...
Celui-là, c'est un glandeur ! Celui-là c'est un glandeur !
Cauchemar, cauchemar...
Résultat, tu recevras plus ton chèque !
Cauchemar, cauchemar...
C'est la corde raide, Spud, ça m'fout les choquottes ! C'est pour ça tu vois, j'suis vert de trouille, j'suis tout intimidé quand j'suis devant eux, un peu comme un joueur de foot tu vois j'suis énervé à la moindre occas' moi... Ah ouais un peu d'speed c'est ça qu'y m'faut...
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11. |
sur les ruines...
04:30
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[tout l'monde cherche quelque chose, toi tu t'plais sur ces terres? à vagabonder, à voir les jours mourir sous tes yeux? tu es un vautour! un nécrophage! j'vais t'dire moi, tu t'nourris sur le cadavre du vieux monde!]
Wéwéwéwéwéwéwé
Tu crois savoir qui je suis/ mais moi poto j'sais pas qui t'es
J’sais plus qui t'es/ il est loin le temps l'époque
Ou jamais on se quittait/ mourir sous les balles d'un glock
Voilà c'que l'flic m'a promis/avant d'me faire baisser mon froc
Et scruter mon anatomie/
Oh là là la la la la/j'vois j'me sens pas la pas la
Face à tout tout ce fatras/ oh la la ces tralala
Wé rizla tabac taga/j'reste chez moi j'vais plus la bas
Oh la la la la/comptez l'or wé les euros
Les doigts fébriles les yeux qui brillent/la lumière attirent des bêtes
Sur des ampoules qui les grillent/ils foncent en baissant la tête
Sur l'ordre de chefs qui s'paient leurs billes/wé pour protéger la tienne
Qu'est-ce que tu ferais à d'autres familles?/ on veut du temps en espadrille
En écoutant parler l'amour/ mais y a que des escadrilles
Qui amorcent des comptes à rebours/oh là là alors comme ça
Tu trouves que l'son est trop morose/allez poto te gêne pas va z'y fais les ceux à l'eau d'rose
Rigole pas du nom d'l'album/nan nan nan nan nan
Rigole pas du nom d'l'album/ décomposition
Vu qu'le tien faudrait qu'il s'nomme/ wéwéwéwéwéwéwé
Vu qu'le tien faudrait qu'il s'nomme/ des compromissions
Chacun ses bail et son travail/ si l'voisin die c'est qu'un détail
On pourra graille son bétail/ et prendre sa place au gouvernail
Les édiles s'raient des reptiles/ qui cachent leurs écailles
J’vois qu'des séniles et des débiles/ qui t'hypnotisent de leurs médailles
Wé wé le train d'ta vie tu l'conduis pas/ j'comprends qu'tu veuille qu'il déraille
Oh oui oh oui/ ici tout d'suite y a que ça qui vaille
La vie est dur tout l'monde le sait/ mais comment faire pour l'adoucir?
En attendant y a pas d'secret/ on chasse nos peurs dans des soupirs
Cache nos pleurs crache nos cœurs/ j'aspire tout à plein poumon
Il est loin le temps dis donc/ ou j'étais un crapoteur
Ah la la la la la la/ j'vois j'me sens tout raplapla
Même si ce soir c'est la rapta/j'crois j'veux rester juste avec toi
Wé wé oh oui oh oui/ entre tes bras entre tes doigts
J’oublie j'oublie/ tout ces chichis tout ces blablas
En squattant chez c'proprio/ on s'est mis dans de beaux draps
P’t’être qu'on aura jamais l'million/ mais c'qu'on a ça se compte pas
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12. |
décomposition
04:17
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La beuh, le shit, l’ennui me guette
Le faux, le vrai, être ou paraître
C'monde m'effraie, j'le fuis peut être
J’étouffe, j’étouffe, ouvre la fenêtre
Wé wé wé wé wé , des ruines des ruines
C’est tout c’que j’veux, nan nan nan nan nan
Surtout surtout pas être comme eux, leurs mimiques
C’qu’ils reproduisent, ils m’ont p’t’être rendu cynique
J’aime toujours pas l’odeur d’la mouise, wé mais nan
Les geoi-bour c’est pas, c’est pas comme les cochons
Les cochons ils s’font gé-man, et ils s’gardent pas tout le pognon
J’me réveille grognon, j’attends qu’finissentles mauvais jours
Que germent les graines de la misère, que les maîtres en haut d’leurs tours
Récoltent révolte et colère, ha, ha
Un sale air parce qu’il faut s’battre pour un salaire
Dis-toi que ta réussite, bah moi j’veux tout l’contraire
J’veux qu’au plus vite on s’organise, de manière solidaire
Nan pas finir sous tise, dans un rade en solitaire
Des sommités en comité, décident du sort de la planète
Ils rient aux nez des dominés, parce qu’ils les vendent et les achètent
Je fracture le silence, garanti sans facture
Wé j’ai mes exigences, comme un desperado
Attaquer leurs diligences, on leur f’ra pas d’cadeaux
Est-ce qu’ils en font aux indigents ? A bas ce monde de merde
Ça va d'jà mieux en le disant, quand j’ai sorti ce joint d’herbe
T’as cessé d’jouer les distants, wé wé wé qu’on les jambise
C’est pas moi qu’ça f’ra ré-pleu, parce que franchement si c’est la crise
C’est évident qu’c’est pas pour eux, moi j’te l’dis l’ami
Si y en a pour un, y en a pour deux, il te dit qu’t’es son poulain
Et il dit pas qu’il est boucher, il paie des verres, fait l’sympa
Pour la soûler puis la toucher, du pouvoir wé c’est sournois
Leurs sourires ne dévoilent pas, qu’ils cherchent à l’exercer sur toi
Je soupire, chasse les fantômes
Pas d’avenir wé donc pas d’future, wé depuis que je suis môme
C’est la même merde qu’il restructure, sacrifier mille hommes
Pour se construire une sépulture, et finir au muséum
Devant l’sinistre de la culture…
Dans la fabrique de la haine, pourquoi c’est pas les flics
Qui finissent dans la Seine ? La violence wé les larmes
L’insolence est mon arme, l’indolence dans la came
Faut qu’ça commence, faut qu’ça crame
Wé qu’on danse, sur les ruines du vieux monde
Les caresses du temps qui passe, wé les morsures du sablier
Bienvenue dans la luttes des classes, ou ça s’trahit pour un billet
Wé wé wé, quitter la crasse, pour les astres pour briller
Wé c’est ça contre le désastre, il faut rien faire que prier
Tu veux l’fumer qu’il trépasse, il va t’falloir un cendrier
Avec le temps, rien n’s’efface, t’apprends à vivre sans crier
Sans pitié c’est marche ou crève, wé j’suis d’vant l’écran
Elle fait pitié leur vie de rêve, nan nan nan
J’suis ni ton p’tit wé ni ton grand, j’suis comme toi un peu d’espace,
Un peu de temps, qui veut survive cela va de soi
En liberté wé de surcroit, surtout pas voler la tienne
J’me décompose, wé je le vois, dans la rage et dans la peine
Dans la fabrique de la haine, pourquoi c’est pas les flics
Qui finissent dans la Seine ? La violence wé les larmes
L’insolence est mon arme, l’indolence dans la came
Quand est-ce que ça commence, quand est-ce que ça crame ?
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13. |
見世物
02:22
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Ouais ouais faut qu’j’rallume mon oinj, Ouais ouais pour me sentir bien
Ouais ouais faut qu’j’rallume ce joint, Ouais ouais comment être serein ?
Il m’faut un câlin, m’rouler dans la verdure, car chaque matin le réveil est dur
Abel et Caïn, le venin, les morsures, pour un gramme d’or pur ils t’font 10 tonnes d’ordures
Ouais ouais Jah te pardonnera, mais nan pas l’prolétariat
Tant qu’il y aura des rapiats, il y aura des parias, ouais sans mes pirates, j’crois je serais acariâtre
Qui nous sauvera, si ce n’est pas nous même ? et quelle liberté si l’autre a des chaînes ?
On a vu l’amour se transformer en haine, car chaque jour s’accumulaient les peines
Comme leurs capitaux, et comme le spectacle
Qui fabrique l’histoire, qui fabrique les miracles ? j’ai ouvert le grimoire, déchiffré le pentacle
Lumière intérieure devenue flamme dévorante, sort à l’extérieur comme des balles perforantes
J’viens faire mon offrande, comme dans un potlatch, y en a marre de se vendre, juste pour un peu d’cash
Vengeance s’fait attendre, est-ce qu’on serait tous lâches ? ou en train d’apprendre comment on s’détache
2 autres taff de hach et je sens les bras, de Morphée qui m’tirent doucement vers le bas
Comme Prométhée la nuit me rendant, ce qu’on m’reprendra dès le jour suivant
Hein hein donc j’rallume le spliff, ouais j’consume le stick
Ils ont pas d’éthique, et si j’en ai une est ce qu’ils sont pathétiques ?
Il vaut mieux qu’je fume, et qu’j’évite tous ces flics…
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14. |
en flammes...
04:04
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Ouais j'veux voir des bâtiments en flammes
Wé wé wé wé wé wé wé
Bâtiments en flammes, bâtiments en flammes
Bâtiments en flammes, bâtiments en flammes
bâ-bâ-bâ-bâ bâtiments en flammes, en flammes
Bâtiments en flammes
Mh j'veux voir des des bâtiments qui crament
qui crament
Mairies préfectures écoles et comicos
Comme dans mes lectures de sf post-apo
Hé j'veux les voir
En ruine en lambeaux
Quoi de plus beau, qu'une fefe, qu'une lambo
qui brûle et qui prend des coups de marteau
Allez vous faire voir, tous les commissaires
mais en argot, allez niquer vos pères
Qu'on gagne ou qu'on perd
Qu'on gagne ou qu'on perd
Rien à battre rien à faire
Rien à battre rien à faire
Paradis ou enfer, j'ai la tête à l'envers
Jésus christ lucifer, portent tous deux la lumière
La terre est commune, les humains la séparent
la transforment en thunes, s'accaparent toutes les parts
Comment traverser sans casser le miroir
Chercher un sens me paraît dérisoire
Si dans le feu je vois luire l'espoir
Si dans le feu je vois luire l'espoir
Bâtiments en flammes,
bâ bâ bâ bâ bâtiments en flammes, en flammes
Bâtiments en flammes,
bâ bâ bâ bâ bâtiments en flammes, en flammes
Mh j'veux voir des-des bâtiments qui crament
qui crament
Bâtiments en flammes, bâtiments en flammes
Bâtiment en flammes, alimentent le drame
Bâtiments en flammes, qui sèchent nos larmes...
Parasite dans ton système monétaire
Te gratte la bite, te pourri de ses vers
A l'envers à l'endroit, j'veux le haut comme le bas,c'est-à-dire des prolos, vivant comme des bourgeois.
Comment vous le dire tout en restant courtois
Il faudrait détruire, oh pardon abolir, ce monde de merde et chacune de ses lois.
Allumez les joints, allumez les feux d'joie
Enfermé dans le piège...trap trap
En état de siège...j'rap, j'rap
Y a 30 ans P38, visait les jambes, des patrons des profs, à qui tu fais des ronds d'jambes
En ruines ou en cendres, un désir de vengeance
Pour un seul qui monte, des centaines qui descendent
Prive les d'amour, vois la haine se répandre
Attaquer des banques j'appelle ça se défendre
Ils fabriquent des tanks j'arrive pas à m'détendre
Tu penses qu'à vendre, t'es qu'un branquignole
Vive les camarades qui font comme guignol
Marave les gendarmes et brûler leurs chignoles
Pas d'appel oklm, mais faya Babylone
En attendant j'vais cramer ce pylône, ou bien m'allumer juste un petit cône, pendant qu'ces trous d'balle s'entretuent pour le trône.
Bâtiments en flammes
Bâtiments en flammes
bâ bâ bâ bâ bâtiments en flammes, en flammes
Bâtiments en flammes
bâ bâ bâ bâ bâtiments en flammes, en flammes
Mh j'veux voir des-des bâtiments qui crament
qui crament
Bâtiments en flammes, bâtiments en flammes
Bâtiments en flammes, alimentent le drame
Bâtiments en flammes, qui sèchent nos larmes...
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