1. |
l'école et la famille
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2. |
sous vide
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à la fin quand ça commence, à demain mais comme hier
savourer toutes nos offenses, et vomir toutes leurs prières
à l'angle mort des certitudes et la croisée des parallèles
refuser la servitude, que chaque seconde soit éternelle
la matière semble irréelle, les pensées sont mises sous vide
la barrière c'est le réel, les visages souriants sont vides
des instants lucides et des moments ensemble, l'instinct du vide quand on sent qu'les mots mentent
la ville hallucine, les machines s'alimentent, la vie à l'usine c'est comme un châtiment
des châteaux de sable, des prisons en ciment, au bord de l'abîme on y danse en sifflant
la mécanique aux ordres du logiciel, même ta panique a l'air artificiel
tout s'articule pour que tout l'monde se taise ouais au fond d'une cellule faite en drogue de synthèse
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3. |
mauvais genre
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quand on a pas de fric, qu'le travail nous éreinte
bien sur qu'on aime pas les flics quand on refuse toutes les contraintes
qu'on vienne d'ailleurs ou bien d'ici, qu'ils t'connaissent ou pas du tout
quand tu donnes ton avis, et même si tout l'monde s'en fout
quand on s'aide sans rien attendre, et qu'on s'aime sans rien à vendre
quand on sait qu'tout est apprendre et qu'dans l'fond y a rien à prendre
quand on veut avoir le choix et qu'on fait rien comme ces bourgeois
ils trouvent ça fait mauvais genre ah ouais, que c'est pas vraiment conforme c'qu'on fait
ils trouvent ça fait mauvais genre bah ouais, c'est comme un compliment en vrai
la 8.6, les cheveux bleus, les camtars et les paillettes,
les odeurs de spliff de beuh, les tatouages et les survêts
les piercings et la débrouille, la moustache et les bourrelets
sous la jupe quand y a des couilles, la récup, passer l'balai
y aller à fond ou la paresse, tirer la gueule quand c'est la fête
les soupirs et les caresses, la musique qui casse la tête
crâne séra ou la tignasse, avec des rats, des chats, des chiens
dans la poche toujours un schlass, rigole trop et pleure pour rien
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4. |
salamandre
01:00
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sept têtes et sept diadèmes, ma haine c'est que d'la vie
dans l'cercle, ouais le septième, les flammes dansent dans l'incendie
fumée noire au-dessus d'la ville, y a du napalm dans ma bile
le monde crame et j'm'en délecte, tellement les humains m'débecte
sept têtes qui blasphème, ma haine c'est que d'la vie
dans l'cercle, ouais le septième, les flammes dansent dans la nuit
fumée noire j'la crache sur vous, y a d'l'acide dans mon dégout
ce monde meurt et j'm'en réjouis, ces humains sont tous pourri
y a pas d'trêve ça s'alimente, des fantômes c'est ça les cendres
allume la mèche en salle des ventes, on marche avec des salamandres
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5. |
ténèbres
02:57
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souriez pas vous êtes filmé.e.s, les écrans montrent quoi mimer
les machines sont animées et les humains sont assigné.e.s
la vie s'écoule, la vie s'enfuit, la vie c'est cool, a bas l'ennui
j'y vais à fond sans les freins, sans les mains, avec un mega joint de taga africain
we c'est carré, c'est cablé, t'as capté que cramé..e.s, accablé.e.s, se barrer c'est cané
qui veut la vie d'employé de l'année? un jour ils vont nous envoyer l'armée
sur l'moment prendre son temps, c'est juste entasser les morts
c'est ici et maintenant, que j'veux m'occuper d'mon sort
compter les sommes comment ça m'consume
travail, consomme et puis cherche des thunes
ces bâtards testent tes nerfs, le cauchemar qui tue tes rêves
t’arrête pas si tu t'énerves, les flammes dansent dans les ténèbres
déluge, incendie jusqu'en amazonie, je mets pas de cadavre dans mes macaronis
cacophonie j'entends que des thomys et le cri d'agonie d'un gorille qui péri
p38 le flow les jambise, raf de c'que les gens disent
antimonde on est leur hantise, a bas l'capital et la marchandise
pour les terriens, les formes de vie, à qui on dit oublie t'es rien
c'est la misère car les riches t'y entrainent, t'aime plus la drogue mais il faut que t'en prennes
et tu vois si l'temps s'enfuit, c'est qu'il va t'assassiner
eux ils comptent les profits, j'compte sur qui je peux compter
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6. |
fractale
02:49
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l’origine du litige est partout mise en évidence
toujours les mêmes qui dirigent, toujours les mêmes qui dérangent
bien sur qu'l'erreur est humaine vu que l'horreur est immense
we leur monde c'est marche ou crève mais surtout fais le en silence
t'imites c'qui t'opprime, dans la fractale
devenir l'entropie, de l'ordre social
y a que la chair qui peut comprendre, y a que la chair qui se défend
y a que la chair qu'est prête à s'vendre et même plus au plus offrant
y a que la chair qui manipule, tu vaux pas cher, la chair s'remplace
la chair pourri s'achète en face, la chair achève la chair sans trace
la chair étrange, la chair se vend,
la chair se mange, la chair ressent
l'odeur d'la pluie sur le bitume et sur les fleurs qui fanent
le sang jaillir, les corps bétom, la cervelle hors des crânes
le bruit d'la ville l'après-midi quand tu t'endors sous l'arbre
le sexe, le taf, tu joue ta vie sous la menace des armes
t'imites c'qui t'opprime, dans la fractale
devenir l'entropie, de l'ordre social
la chair étrange, la chair se vend,
la chair se mange, la chair ressent
la mort, la faim, le viol sur tout les continents
la trahison et la pitié, de sombres sentiments
la vie s'écoule, dis moi est ce que tu la savoures?
comme la vue du jour après une nuit à faire l'amour
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7. |
sa majesté des mouches
00:21
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sa majesté des mouches nous laissent les restes du festin
noir bataillon qui grouillent dans ces intestins
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8. |
une autre vie
02:21
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à chaque instant c'est reparti, a tout moment ça s'reproduit
il faut suivre la cadence, si c'est gratuit c'est toi l'produit
on n'profite que des autres, mais les autres c'est nous aussi
à d'mander à qui la faute et à réver d'une autre vie
we chaque jour chasser la mort, à rêver d'une autre vie
à chaque instant ça continue, entraîner par le courant
enchainé.e.s à la vie nue, qui se vend à prix coutant
à courir dans les nuages, et tout les bruits de leurs grenades
we les doigts dans l'engrenage, debout sur les barricades
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coutoentrelesdents
🔥coutoentrelesdents est un vortex qui reflète la praxis des individu.e.s regroupé.e.s par affinités qui le font exister. CED permet de s’exprimer individuellement et collectivement à travers la musique, des articles, des visuels et affichages dans la rue, l’organisation d’évènements, un infokiosque, et la participation à des concerts de soutien à des luttes contre toutes formes d'oppression. 🔥 ... more
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